Studium finanzieren: Diese Optionen gibt es

Financer les études – voici les possibilités

Rebecca Nussberger & Gabriel Marty 5 Minutes

Bien que les taxes d’étude soient peu élevées en Suisse, divers frais sont à prévoir pendant la période de formation. Et bien souvent, les étudiantes et étudiants ne sont pas capables de les assumer entièrement. Quelles sont alors les options disponibles?

L’essentiel en bref

  • Les études en Suisse coûtent en moyenne 1875 francs par mois.
  • Les possibilités de financement des études sont les bourses cantonales ou privées ainsi que les prêts de formation.
  • Les alternatives sont l’exercice d’un job d’appoint, le soutien financier de l’entourage ou un crédit d’études en complément des bourses et des prêts de formation.
  • Un budget peut aider à planifier les dépenses liées aux études. Budget-conseil Suisse met un planificateur de budget à la disposition des étudiantes et étudiants.

Combien coûtent les études en Suisse?

En Suisse, une grande partie du système d’enseignement tertiaire – universités et hautes écoles spécialisées – est cofinancée par l’État, ce qui permet d’avoir des coûts de formation relativement bas par rapport à d’autres pays. Les frais mensuels, comprenant la taxe semestrielle, l’ordinateur, le matériel pédagogique, les excursions, les frais d’examen et d’inscription, se situent entre 100 et 365 francs pour les filières de bachelor et de master (OP canton de Berne; état 2023).

Mais les coûts de formation ne constituent pas les seules dépenses. À ces frais s’ajoutent le coût de la vie, comprenant entre autres la nourriture, les cotisations AVS et, le cas échéant, le loyer de la colocation. Ce dernier élément fait toute la différence.

Selon les centres d’orientation professionnelle du canton de Berne (OP), le coût de la vie pour un enfant vivant chez ses parents pendant ses études varie entre 650 francs et 1490 francs par mois.

En revanche, s’il déménage dans une autre ville pour sa formation et a besoin d’une chambre en colocation, les frais mensuels augmentent pour atteindre entre 1620 francs et 2640 francs. Les études en Suisse (frais de formation plus coût de la vie) coûtent donc entre 750 francs et 3000 francs par mois (OP canton de Berne; état 2023).

Les possibilités de financement des frais des études

Conformément à l’article 277 du Code civil, les parents doivent, dans la mesure où l’on peut l’exiger, prendre en charge une «formation générale et professionnelle appropriée». Mais tout le monde ne peut pas se permettre de faire face à de tels frais. C’est pourquoi il existe en Suisse des possibilités de soutien pour les familles à faibles revenus.

Les bourses cantonales

Les bourses cantonales sont attribuées sous certaines conditions. Les facteurs déterminants sont entre autres un revenu faible et une fortune réduite des parents. Les exigences varient selon les cantons.

Le service de financement de l’Université de Zurich par exemple, a fixé la limite de revenu à 86 000 francs de revenu imposable. Pour être éligible à une bourse, la fortune nette soumise à l’impôt fédéral ne doit en outre pas dépasser 300 000 francs. Et si les parents possèdent un bien immobilier, c’est un point qui est aussi pris en compte. Pour connaître les critères exacts, il faut s’adresser au service des bourses d’études compétent.

Conseil:

Vous trouverez auprès du Secrétariat général de la CDIP le service de bourses qui vous concerne.

En règle générale, les bourses sont des prestations monétaires uniques ou récurrentes – les sommes perçues ne doivent donc en principe pas être remboursées. Toutefois, si les bourses sont obtenues, par exemple, sur la base de fausses déclarations ou si la formation est interrompue prématurément, les services des bourses d’études peuvent demander un remboursement. Les conditions applicables sont fixées dans les lois et ordonnances cantonales sur les bourses d’études.

Les bourses de fondations et de fonds

Outre les cantons, des fondations et des fonds privés proposent également des bourses. Alors qu’au sein des institutions publiques, les critères d’attribution des bourses de formation sont avant tout d’ordre financier, les organismes privés choisissent de manière plus subjective les bénéficiaires de leurs bourses. Il peut arriver qu’une organisation ne soutienne que certaines classes d’âge ou que des élèves inscrits dans une discipline particulière. Le sexe, la religion ou des facteurs encore plus spécifiques peuvent également être déterminants.

La Confédération propose un répertoire des fondations pour les bourses d’études. Les services cantonaux des bourses disposent également d’adresses de fondations et de fonds privés qui peuvent accorder un soutien financier.

Des plateformes comme fundraiso ou StiftungSchweiz permettent de trouver facilement la fondation adéquate grâce à des filtres et à des comparaisons de critères.

Le prêt de formation

Un prêt de formation permet aux étudiantes et étudiants de recevoir une somme d’argent d’une personne privée ou d’un prestataire de services financiers à des conditions préférentielles. Contrairement aux bourses, les prêts doivent être remboursés à la fin des études. Il se peut également que des intérêts s’ajoutent au prêt.

Les alternatives aux bourses et aux prêts de formation

Le job d’appoint

S’il reste suffisamment de temps et d’énergie en dehors des études, un job d’appoint peut également être une bonne solution pour financer ne serait-ce qu’une partie des frais de formation. Outre l’aspect financier, cette solution présente d’autres avantages:

  • Acquisition d’une expérience professionnelle qui peut également être mentionnée sur le CV
  • Réseautage au sein d’un futur environnement professionnel
  • Pendant pratique à la théorie des études

Le soutien financier de la part des parents ou des connaissances

Si leur situation financière le permet, il est logique que les parents soutiennent financièrement leurs enfants qui font des études, et ce au-delà de l’obligation légale d’entretien. Dans ce cas, il est conseillé de fixer des conditions claires: quel sera le montant mensuel? Ce montant devra-t-il être remboursé ultérieurement et, si oui, dans quel délai? Plus les détails sont clairs, moins il y a de risque de conflits.

Le crédit d’études

Les crédits d’études explicites, comme ceux qui existent notamment aux États-Unis, sont plus rares en Suisse. Il existe néanmoins des prestataires qui proposent de telles solutions. En Suisse, un crédit contracté pour des frais d’études est en général un crédit privé classique. Il ne faut pas oublier que les intérêts sont en principe plus élevés que pour un prêt. Afin d’éviter l’endettement, l’article 28 de la loi fédérale sur le crédit à la consommation (LCC) exige que la solvabilité de la personne qui fait la demande soit vérifiée.