Ein Start-up gründen will geplant sein.

De l’idée au succès: voici comment les jeunes adultes peuvent créer leur propre start-up

Lars Gabriel Meier 5 Minutes

Liberté, flexibilité et indépendance financière: l’idée de se mettre à son compte séduit par ses nombreux avantages. Mais sur le chemin de l’indépendance, il convient de tenir compte de certains aspects. Voici ce que les jeunes adultes doivent savoir s’ils envisagent de créer une start-up et comment leurs parents peuvent les soutenir dans cette démarche.

Point 1: recherche d’idées et développement de concepts

Toute start-up qui réussit commence par une idée commerciale innovante. Cette idée ne doit pas nécessairement être totalement nouvelle, elle peut consister à améliorer une solution existante ou à la réinterpréter d’une manière unique. Il ne s’agit pas seulement de faire preuve de créativité, mais aussi d’identifier une niche de marché existante et de la combler. Il est donc judicieux de se poser des questions telles que:

  • Quel problème mon produit ou mon service doit-il résoudre?
  • Quels sont les besoins non satisfaits ou les problèmes non résolus dans mon groupe cible?

Les parents peuvent aider leurs enfants à franchir cette étape en les encourageant à explorer plus en détail leurs intérêts et leurs passions: Quels sont mes points forts? Et comment puis-je les faire valoir au mieux? Un brainstorming peut aider à faire émerger des idées prometteuses.

Le feed-back de l’extérieur est d’une importance capitale pour les futurs fondatrices et fondateurs de start-up: les parents devraient donc prendre le temps de réfléchir à l’idée et aux projets de leur progéniture concernant la création d’une start-up. Il s’agit ici, en tant que parents, d’examiner le projet d’un œil critique et d’apporter des critiques constructives, notamment sur les défis financiers.

Selon les cas, les parents peuvent également faire valoir leurs propres expériences du monde des affaires, qui sont importantes pour les enfants lors de la création de leur start-up.

Point 2: critères de choix de la forme juridique

Après avoir élaboré et concrétisé l’idée commerciale, il faut choisir la forme juridique appropriée pour la start-up.

En Suisse, les trois formes juridiques les plus courantes sont la raison individuelle, la société à responsabilité limitée (Sàrl) et la société anonyme (SA). Chacune de ces formes juridiques présente des avantages et des inconvénients.

  • La raison individuelle est particulièrement adaptée aux petites entreprises ou aux entrepreneuses et entrepreneurs individuels qui préfèrent une structure juridique simple et facile à gérer. Le contrôle personnel de l’entreprise et la faible charge bureaucratique constituent à cet égard des avantages décisifs. Toutefois, cela implique également une responsabilité personnelle pour les obligations commerciales.
  • Pour les entreprises de taille moyenne, la société à responsabilité limitée (Sàrl) est la solution la plus appropriée. Dans ce cas, les créatrices et créateurs d’entreprise bénéficient d’une responsabilité limitée, ce qui signifie que leur patrimoine personnel ne répond pas entièrement des dettes de l’entreprise. La Sàrl est moins formelle et moins bureaucratique que la société anonyme, ce qui réduit la charge administrative. Toutefois, la flexibilité en matière de levée de fonds est plus limitée par rapport à la société anonyme.
  • Si la start-up a tendance à avoir de plus grandes ambitions et qu’elle envisage de lever des capitaux auprès d’investisseurs, la société anonyme (SA) est la forme juridique la plus appropriée. Une SA permet une large diffusion de la propriété par la vente d’actions, ce qui facilite la levée de capitaux. Cette forme juridique s’accompagne toutefois également d’exigences formelles et de charges administratives plus élevées.

De combien de capital de départ a-t-on besoin pour lancer une start-up?

Le choix de la forme juridique appropriée va de pair avec la définition des besoins en capitaux. Il faut en effet s’attendre à des coûts différents selon la forme juridique de la start-up. Il s’agit à chaque fois de coûts purement administratifs, les coûts d’infrastructure spécifiques à l’activité ne sont pas inclus dans ce tableau:

Raison individuelleSàrlSA
Frais de fondationentre quelques centaines et un millier de francsentre 5000 et 10 000 francsentre 10 000 et 20 000 francs
Apport en capitalau moins 20 000 francsau moins 100 000 francs

Point 3: Inscription au registre du commerce

Après avoir vérifié les besoins en capitaux, il faut passer au processus formel de fondation. Celui-ci dure en général entre trois et six semaines. Les Sàrl et les sociétés anonymes ont l’obligation de s’inscrire au registre du commerce, les raisons individuelles seulement à partir d’un chiffre d’affaires de 100 000 francs.1 L’administration du registre du commerce relève de la compétence des cantons. Dans l’aperçu suivant se trouve une liste des différents offices cantonaux.

Le choix d’un nom d’entreprise approprié est également crucial pour garantir l’unicité de l’identité de l’entreprise. Une recherche rapide dans l’index central des raisons de commerce Zefix permet de savoir si le nom de l’entreprise souhaité est déjà pris.

Point 4: possibilités de soutien et prestataires de services pour la création d’entreprises en Suisse

En Suisse, les futurs entrepreneuses et entrepreneurs disposent de différentes possibilités de soutien qui facilitent le démarrage de leur activité. La plate-forme «Innosuisse» se concentre par exemple sur la promotion des start-ups innovantes et propose des informations sur différents programmes de soutien. Ces programmes offrent un soutien financier et des services de conseil aux entreprises innovantes. Les banques cantonales soutiennent également les fondatrices et les fondateurs, et les accompagnent sur le chemin de l’indépendance, à l’instar du Gründerdesk de la Zürcher Kantonalbank (ZKB).

Afin de trouver des possibilités de soutien adéquates, cela vaut la peine de s’adresser directement aux institutions de promotion économique et à la banque cantonale concernée. Un conseil personnalisé peut aider à identifier les programmes de soutien locaux qui répondent précisément aux besoins des fondatrices et des fondateurs de la région.

Par ailleurs, il existe en Suisse différents prestataires de services (voir encadré) qui accompagnent et soutiennent le processus de création d’entreprise. Ces services sont généralement payants, mais ils donnent aux fondatrices et aux fondateurs l’assurance qu’ils respectent correctement toutes les exigences juridiques et formelles. De même, plusieurs portails en ligne informent régulièrement sur le milieu suisse des start-ups et s’engagent pour une visibilité et une mise en réseau des start-ups avec d’autres acteurs du monde économique.


1 Source: Banque cantonale de Zurich (ZKB)

Conseils, interlocuteurs et points de contact pour les fondatrices et les fondateurs de start-ups

En Suisse, il existe différents prestataires de services qui soutiennent et accompagnent les fondatrices et les fondateurs de start-up sur le chemin de la création de leur propre entreprise:

  • Gründerdesk de la Banque cantonale de Zurich

SA, Sàrl ou raison individuelle: le Gründerdesk de la Zürcher Kantonalbank offre un soutien complet pour la création d’une entreprise. Des expertes et des experts offrent un accompagnement dans toutes les phases de la création d’entreprise – de la prise de décision et du développement de l’idée commerciale jusqu’au choix de la forme juridique appropriée. Même après la création, il est encore possible de recevoir des conseils, par exemple sur des sujets tels que les indemnités journalières de maladie, la caisse de pension ou l’assurance-accidents.

zkb.ch

  • Jurata.ch

La plate-forme juridique en ligne Jurata aide aussi bien les particuliers que les PME à relever les défis juridiques, notamment lors de la création d’une entreprise.

jurata.ch

  • Startups.ch

startups.ch soutient les jeunes entrepreneuses et entrepreneurs dans la création de leur propre entreprise. L’offre comprend le conseil, la fiduciaire, le conseil fiscal, la protection des marques, le service juridique, ainsi que les formations pour entrepreneurs.

startups.ch

  • Startup Academy

La Startup Academy est une association à but non lucratif qui met en contact les start-ups avec le monde économique et des hautes écoles dans toute la Suisse. Différents programmes d’accompagnement sont notamment proposés pour la création et la gestion d’une start-up.

startup-academy.ch

  • Swiss Startups

Cette plateforme est d’une part un magazine en ligne qui rend compte du milieu suisse des start-ups et présente de jeunes entreprises. D’autre part, elle souhaite organiser des événements pour les start-ups. L’objectif global est d’améliorer la visibilité et la mise en réseau des start-ups suisses.

swiss-startups.ch

  • Startupszene.ch

startupszene.ch sert de plateforme d’information globale qui offre un aperçu du paysage des start-ups en Suisse. Le site Internet informe régulièrement sur les développements et les success-stories de jeunes entreprises innovantes en Suisse.

startupszene.ch

  • Startupticker.ch

Le portail d’information Startupticker informe quotidiennement sur les succès des jeunes entreprises, les offres de soutien, telles que les prix et les programmes de subvention, ainsi que les événements et les formations à venir. Les principales actualités de la semaine sont résumées dans la newsletter hebdomadaire et mises à disposition en anglais, allemand, français et italien.

startupticker.ch

  • EasyGov.swiss

EasyGov facilite les démarches administratives pour les fondatrices et les fondateurs de start-up. Ce site Internet permet un accès numérique à différents services administratifs, de la création de nouvelles entreprises à la gestion courante des données commerciales.

easygov.swiss

Il faut savoir que les mineurs peuvent eux aussi créer une start-up. Toutefois, des dispositions légales spécifiques s’appliquent dans de tels cas. Vous pouvez les consulter dans le guide Mineur et entrepreneur: mode d’emploi du SECO.